Le terme tsunami est un mot japonais composé de tsu, « port », « gué », et de nami, « vague » ; il signifie littéralement « vague portuaire ».
Le tsunami se manifeste par une série de vagues géantes pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut. La plus grosse vague est rarement la première, mais plutôt l’une des vagues suivantes qui, outre sa propre énergie potentielle, récupère l’énergie d’une vague qui s’est déjà brisée et retourne vers la mer.
L’espacement dans le temps (entre 20 et 40 minutes) de ces vagues les rend particulièrement dangereuses car les populations qui ont échappé à la première vague pensent souvent que la catastrophe est terminée et se rendent près des rivages pour constater les dégâts et porter secours.
La plupart des tsunamis sont comme des coulées pleines de débris.
Les tsunamis font partie des catastrophes les plus destructrices de l’histoire. Sur les quatre derniers millénaires, ils totalisent plus de 600 000 victimes, à travers au moins 279 évènements répertoriés. Le tsunami de 2004 dans l’Océan Indien est la catastrophe la plus meurtrière des 30 dernières années, avec plus de 250 000 victimes.
En français, le terme de raz-de-marée est couramment employé pour désigner les tsunamis. Toutefois, en raison de son imprécision, car regroupant sous la même appellation les tsunamis et d’autres phénomènes de submersion marine, les scientifiques ont officialisé le terme de tsunami en 1963.