Les mots suivis d’un astérisque » * » ont une définition présente dans ce glossaire.
Aléa sismique :
L’aléa est une estimation de la probabilité qu’un événement naturel survienne dans une région donnée et dans un intervalle de temps donné. L’aléa sismique est donc la probabilité, pour un site, d’être exposé à une secousse tellurique de caractéristiques données. L’évaluation de l’aléa sismique intègre la magnitude, l’intensité et la période de retour des séismes*.
Convection :
Mouvement dû à la chaleur interne de la terre qui anime la roche en fusion du manteau.
Convergence :
Mouvements de rapprochement de deux plaques tectoniques (ou plaques lithosphériques). L’une peut plonger sous l’autre (subduction*) ou elles peuvent entrer en collision et créer ainsi une chaîne de montagne. Les zones de convergence sont caractérisées par une forte sismicité et des reliefs élevés.
Échelle EMS 98 :
Échelle d’intensité qui comporte 12 degrés. Elle permet d’évaluer les effets des séismes (dégâts aux constructions, ressenti de la population). Le degré I correspond à une secousse seulement détectée par les instruments, les dégâts matériels ne sont importants (destructions de bâtiments) qu’à partir de VIII, et XII caractérise un changement de paysage. C’est actuellement l’échelle de référence en Europe (European Macroseismic Scale 1998).
Échelle de Richter :
Échelle de magnitude qui représente l’énergie libérée par une source sismique sous forme d’ondes pendant un séisme. Elle est estimée à partir de l’enregistrement du mouvement du sol pendant un séisme par des sismomètres. C’est une valeur caractéristique de la « puissance » d’un séisme. Elle n’a aucune limite théorique (ni inférieure ni supérieure). Se fondant sur des critères physiques (taille maximale d’une secousse tellurique et énergie rayonnée correspondante), on estime néanmoins qu’une valeur limite doit exister : la magnitude des plus violents séismes connus à ce jour ne dépasse pas 9,5.
Enjeu :
Les enjeux sont constitués par les personnes, les biens, les équipements et l’environnement potentiellement menacés par un aléa : on peut hiérarchiser les enjeux en fonction de leur importance et en estimer la vulnérabilité* face à un événement naturel donné.
Épicentre :
C’est le point situé à la surface terrestre à la verticale du foyer* d’un séisme. C’est le lieu à la surface de la terre où l’intensité* perçue est la plus importante.
Faille :
Fracture ou zone de rupture dans la roche, le long de laquelle les deux bords se déplacent l’un par rapport à l’autre.
Foyer (ou hypocentre) :
Le foyer d’un séisme est la région de la faille où commence la rupture et d’où partent les ondes sismiques. Ce point de départ du séisme est plus ou moins profond. La majorité des séismes ont leur foyer situé à moins de 60 km de la surface terrestre. Ce sont les séismes situés dans les 100 premiers mètres de la lithosphère qui génèrent habituellement le plus de dégâts.
Isoséiste :
Courbe reliant les lieux ayant subi la même intensité sismique.
Onde sismique :
Onde élastique se propageant à l’intérieur de la Terre, engendrée généralement par un séisme ou par une explosion.
Plaque tectonique (plaque lithosphérique) :
Ensemble rigide formé par la croûte terrestre et la partie supérieure du manteau. Les plaques océaniques sont plus minces que les plaques continentales. Leur épaisseur dépend de leur refroidissement, donc de leur âge. Les plaques se déplacent à la surface de la terre en une série de mouvements que l’on appelle la tectonique des plaques.
Point chaud :
Zone de formation de magma situé au sein du manteau, et à partir de laquelle la matière s’élève selon une colonne ascendante. Ce phénomène se traduit en surface par des manifestations volcaniques.
Risque :
Le risque est connu sous la forme de l’équation : Risque = Aléa x Enjeu (vulnérabilité – capacité)
Le risque est donc le croisement entre un aléa*, des enjeux*, et leurs vulnérabilités* et/ou capacités à faire face à ce même aléa.
Répliques :
Séismes succédant, dans une zone proche, à un autre séisme (dit séisme principal) et liés au même mécanisme de rupture.
Séisme :
« Tremblement de terre » est l’expression courante pour le mot savant « séisme », qui désigne les vibrations de l’écorce terrestre provoquées par des ondes sismiques qui rayonnent à partir d’une source d’énergie élastique créée par la rupture brutale des roches de la lithosphère (partie la plus externe de la terre).
Sismogramme :
Représentation graphique de l’enregistrement d’une onde sismique, réalisé au moyen d’un sismographe.
Sismologie :
Science qui étudie les tremblements de terre naturels ou artificiels, et d’une manière générale la propagation des ondes sismiques à travers la Terre.
Sismomètre :
Détecteur des mouvements du sol qui comporte un capteur mécanique, un amplificateur et un enregistreur.
Subduction :
Processus intervenant lors de la convergence* entre deux plaques tectoniques. Une plaque plongeante va retourner dans l’asthénosphère en prenant appui sur une plaque chevauchante. Il peut s’agir de deux plaques océaniques entre elles ou d’une plaque océanique et d’une plaque continentale. Les zones de subduction ont une topographie aux forts reliefs positifs et négatifs et sont le siège d’une activité sismique importante.
Tectonique des plaques :
La tectonique des plaques (d’abord appelée dérive des continents) est le modèle actuel du fonctionnement interne de la Terre. Elle est l’expression en surface de la convection* qui se déroule dans le manteau terrestre. La lithosphère, couche externe de la Terre, est découpée en plaques rigides qui flottent et se déplacent sur l’asthénosphère, plus ductile.
Vulnérabilité :
C’est la fragilité d’un enjeu (population, bâtiment, réseaux, etc.) par rapport à un phénomène naturel d’une ampleur donné.